Tous les patients qui sont soignés dans le cadre des missions médico-chirurgicales à l’étranger, ou encore dans le cadre des échanges avec la Belgique, sont strictement sélectionnés sur base de leur dossier médical. La Chaîne de l’Espoir conditionne ses interventions à une série de préalables sur la politique d’accueil et de référencement des patients: ses interventions ne peuvent en aucun cas renforcer les inégalités en termes d’accès à la santé.

Dans le processus de sélection des patients, l’ONG s’appuie sur ses partenaires médicaux locaux et/ou médecins de référence pour mener les enquêtes sociales qui évaluent la capacité contributive du patient.

La Chaîne de l’Espoir met également en oeuvre une série d’actions proactives visant à améliorer l’accès des soins de santé spécialisés:

• sur le plan géographique: les hôpitaux de niveau universitaire se situant généralement dans les grandes villes, des actions sont actuellement menées le sens d’un référencement géographique plus équitable:
  • en RDC : modules de formation et de sensibilisation dans des hôpitaux hors de Kinshasa, ateliers à destination des professionnels de tout le pays) ;
  • au Sénégal : ateliers à destination des professionnels de tout le pays) ;
  • au Bénin : structuration d’un circuit de communication large dans le pays.
• sur le plan financier : les soins spécialisés sont relativement coûteux, et les systèmes d’assurance maladie dans les pays d’intervention de l’ONG sont généralement dysfonctionnels voire inexistants. L’ONG souhaite réduire les obstacles financiers pour accéder à la santé en recherchant et en mettant en place des solutions alternatives et transitoires : notamment via la création de fonds de solidarité, la collaboration avec des mutuelles de santé locales ou des associations caritatives, ou encore des accords de prise en charge avec les institutions hospitalières des pays d’intervention.